-------------------------------------------------------------- Fukushima : le Japon va lancer un appel aux étrangers pour le démantèlement Le Monde 10/17
Alors que les incidents se multiplient à la centrale de Fukushima depuis plusieurs mois – le dernier en date, jeudi, après le passage d'un typhon particulièrement puissant –, l'Institut international de recherche et développement pour le démantèlement (Irid), placé sous la tutelle du ministère de l'industrie japonais, doit émettre un appel international en novembre afin de rassembler les techniques les plus adéquates pour le retrait du combustible fondu de trois réacteurs.
Cette même organisation a déjà lancé en septembre une autre consultation internationale pour des moyens divers afin de venir à bout des différents problèmes d'eau radioactive que Tepco ne parvient pas à résoudre, même avec l'aide du gouvernement. La date limite pour les réponses est fixée au 23 octobre. Des dizaines de propositions auraient déjà été rassemblées.
"Nous avons des missions de prospection, notamment dans trois pays, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne", a déclaré, jeudi 17 octobre, un responsable de l'Irid, cité anonymement par l'AFP. Lire notre reportage : "Fukushima : dans l'enfer des 'liquidateurs'"
DES ACTEURS ÉTRANGERS SE PLAIGNENT D'ÊTRE ÉCARTÉS
Les autorités japonaises, qui mènent ce chantier avec 17 compagnies japonaises, ont déjà à plusieurs reprises affirmé qu'elles entendaient impliquer les industriels internationaux dans le chantier d'assainissement, prévu pour durer environ quatre décennies. Mais, dans les faits, les avancées n'ont jusqu'à présent pas été notables, selon ces acteurs, qui se sont plaints d'être pour le moment trop écartés des tâches préparatoires.
Or, des groupes comme le français Areva insistent sur le fait qu'ils disposent de savoir-faire potentiellement utiles, non seulement pour le démantèlement, mais aussi pour le traitement des déchets et la décontamination. Idem pour diverses autres sociétés, américaines notamment.