L’avarice perd tout en voulant tout gagner Je ne veux, pour le témoigner, Que celui dont la Poule, a ce que dit la fable, Pondait tous les jours un oeuf d’or Il crut que dans son corps elle avait un trésor. Il la tua, l’ouvrit, et la trouva semblable À celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien, Belle leçon pour les gens chiches Pendant ces derniers temps, combien a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tôt être riches ?
Une veuve avait une poule qui, chaque jour, lui pendait un oeuf. Croyant que la poule pondrait deux fois plus d’oeufs si elle lui donnait deux fois d’orge, elle la gava de grains. Mais la poule devint si grasse qu’elle ne pondit plus un seul oeuf.
Cette fable montre que ceux qui, par cupidité, veulent avoir plus qu’ils n’ont pas déjà, perdre même ce qu’ils possèdent.
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